Le Monde informa : Em Bruxelas, 2.000 pessoas dormem na rua dezembro, Natal de 2022 Nouvelle crise migratoire à Bruxelles, où près de 2 000 hommes, femmes et enfants dorment dans la rue en hiver Selon des ONG, ces exilés survivent dans de petites tentes ou sur des cartons, dans les couloirs des gares ou près du marché de Noël. Par Jean-Pierre Stroobants(Bruxelles, Correspondant) Publié aujourd’hui à 11h10, mis à jour à 12h16 Vous pouvez partager un article en cliquant sur les icônes de partage en haut à droite de celui-ci. La reproduction totale ou partielle d’un article, sans l’autorisation écrite et préalable du Monde, est strictement interdite. Pour plus d’informations, consultez nos conditions générales de vente. Pour toute demande d’autorisation, contactez droitsdauteur@lemonde.fr. En tant qu’abonné, vous pouvez offrir jusqu’à cinq articles par mois à l’un de vos proches grâce à la fonctionnalité « Offrir un article ». https://www.lemonde.fr/international/article/2022/12/22/a-bruxelles-une-nouvelle-crise-migratoire_6155391_3210.html Ils sont Afghans, Syriens, Palestiniens, Erythréens, adultes et enfants, hommes et femmes. De 2 000 à 3 000, selon les estimations de diverses ONG, qui dorment en plein hiver dans de petites tentes ou sur des cartons, dans les couloirs des gares, des galeries commerciales, des squats ou à deux pas du marché de Noël de Bruxelles. Du jamais vu en Belgique, un pays qui avait accompli un effort considérable en 2015, mobilisant jusqu’aux ressources de l’armée pour accueillir des Syriens fuyant la guerre. Il a aussi offert une « protection temporaire » à quelque 60 000 Ukrainiens depuis le début du conflit qui ravage leur pays. Le gouvernement se dit toutefois incapable, aujourd’hui, de trouver des solutions pour ces nouveaux demandeurs d’asile. « L’équipe d’Alexander De Croo [le premier ministre], centrée sur d’autres problèmes, est la première à avoir banalisé une situation où, pendant plusieurs nuits de gel, la semaine dernière, des gens ont dû dormir dehors », explique un élu municipal qui préfère conserver l’anonymat : son parti, le Parti socialiste (PS), est membre de la coalition fédérale. Récemment, Catherine Moureaux, la bourgmestre PS de Molenbeek, a, elle, indiqué son refus de voir un centre d’accueil temporaire devenir permanent pour abriter 600 personnes. La municipalité, l’une des plus pauvres et des plus densément peuplées du pays, a offert un abri de fortune à des migrants regroupés sous un pont mais refuse d’en faire davantage. Mme Moureaux chiffre à 7 000 le nombre de sans-abri qui devraient être pris en charge par Fedasil, l’Agence fédérale pour l’accueil des demandeurs d’asile, apparemment débordée. « C’est une honte, c’est un vrai problème d’Etat de droit », expliquait-elle, le 15 décembre, désignant « la scène politique flamande », et, singulièrement, la secrétaire d’Etat à l’asile et la migration, Nicole de Moor, comme les responsables du pourrissement de la situation.

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